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Photos des spéciales

 

Photos gr.A-F2000

Photos de la Coupe 206

 

Photos gr.N-GT & Ambiance

Rendez-vous le plus attendu des amateurs de rallyes, la finale de la coupe de France des rallyes se déroulait cette année dans une région terre de rallye : à Mende en Lozère. Regroupant les meilleurs de chaque région, le plateau impressionnant comptait plus de 180 équipages prêts à batailler ferme sur les spéciales techniques et étroites des Cévennes. Au terme d’une course bouleversée par la pluie inattendue de la 1ère étape, Eric Mauffrey remporte le titre ! Brillants, ses collègues de l’Est permettent au comité Lorraine-Alsace de triompher !

Photos des vainqueurs

 

Photos des vainqueurs

     Le groupe A : Eric Mauffrey vainqueur de la coupe de France des rallyes
Vainqueur groupe A
   D’entrée, plusieurs prétendants voyaient leurs espoirs s’anéantir : les M3 de Valentin et Couchet, la Mégane de Hinger et la Clio Super 1600 de Salas ne parvinrent à la première spéciale... Mais une autre surprise allait surprendre l’ensemble des concurrents : invitée de dernière minute, une pluie intense s’abattit sur les spéciales alors que les assistances se terminaient. En slick sous la pluie, seuls les audacieux ont pu éviter une perte de temps considérable… Aidée par les 4 roues motrices de leur Subaru, la famille Roché prit le commandement le temps d’une courte boucle. Bien décidé à ne pas renouveler l’échec de Nantes, Eric Mauffrey sortit la grosse attaque. Constat immédiat : les temps scratch s’accumulèrent et plus personne ne put rattraper le vosgien ! Malgré une touchette, Roché parvint à sauver la seconde place devant un duo de 306 Maxi : Yves Pezzutti et Daniel Fores, dont le duel fut clôturé par un infime écart : moins de 3 sec au final ! Sur des montures identiques, Longépé, Jézéquel et Piétri n’ont pas terminé… Fores échoue donc de peu pour le podium, mais devance au classement Ludovic Gros. André réalise une belle performance en devançant Jean-Paul Guedj, 9ème scratch et grand vainqueur de la bataille des M3 en A8 face à Sabatier et Fayolle… Premier des « non maxi » en A7, Chkondali occupe une belle 15ème place. Aidé par la mésaventure de Salas, Guillaume Sirot fut intraitable en A6, terminant avec une avance confortable de plus de 2 minutes sur Menanteau. Tony Stique suit à plusieurs longueurs. Sans sa petite erreur nocturne, Francis Feltin aurait pu jouer bien plus haut dans la classe... Enfin en A5, Arnaud Pantel n’a pas connu d’adversaire à sa taille, devançant facilement Giorgi et Bouvier...

Vainqueur groupe N

Vainqueur groupe GT

     Les groupes N et GT : Pelamourgues à domicile, Bagard pour l'honneur des îles
   Pris dans plein fouet dans la tempête, les pilotes de groupe N ont du montrer leur agilité dans ces conditions. D’entrée plusieurs équipages renoncent, dont le vainqueur en titre : Bertrand Roos, trahit par sa mécanique. Grand favori, le local François Pélamourgues n’a pas déçu les pronostics en emmenant sa Clio RS au sommet à la 10-me place scratch ! Mais la victoire ne fut pas facile, Lionel Nicolas et Sébastien Burtin lui offrant une sérieuse résistance. Sorti sous la pression, Nicolas laissa un peu d’air à Pélamourgues, et permit au nancéen Burtin de finir dauphin au groupe, à moins de 30 sec ! Véritable coupe Clio RS, avec 24 de ces autos au départ, la N3 voit son podium clôturé par Emeric Robert, juste devant Martin. Mais le podium de groupe N revient à un autre avion local : Germain Bonnefis. Finissant 19ème scratch avec sa N2, il remporte la bataille des trajectoires entamée avec Nicolas Constantin, grâce à une folle remontée dans la spéciale typée Cévennes du Pompidou. Le pilote du Rhône-Alpes échoue à 8 sec... Deux autres furieux bagarraient ferme derrière : Georges Gonon et Mathieu Hocquaux, qui finissent dans cet ordre malgré un bon début de course du vosgien. Rabasse et Oudot suivent dans la classe. Petit plateau en N4, où Philippe Bausset a fait parler la puissance de la Subaru, loin devant Tremblay et Duarte. Dans la petite classe, les furieux s'en sont donnés à cœur joie à l’image de Cédric Durand (8ème temps scratch sous la pluie de l’ES2 !), brillant vainqueur face à Julien Ducloux accrocheur. Larguier et Ducote se sont livrés à une belle joute pour la troisième place. Membre de l’ASA Tahiti, Michel Bagard l’emporte en GT, finissant 29ème scratch. Chapin, Dub et Menard forme le trio de la classe GT9...
     Le groupe F2000 : Nantet peu importe le flacon
Vainqueur groupe F2000
   Pilotes de talent en nombre au départ, des autos bien préparées, le programme était alléchant... Mais la pluie a vite clos les débats, épargnant les F2000-14 dans la 1ère spéciale au contraire des autres classes parties sous le déluge. Peu adaptées aux routes humides, les nombreuses BMW au départ s’en sont finalement bien comportées en début de course, Gilles Nantet prenant la tête malgré la pression de Leclerc sur sa grosse Clio. Difficile, ce début de course a fait du mal dans les rangs de la F2000-14 : Giraldo, Lemaitre, Wehrle ou encore Londiche renoncent… Le soleil revenu sur la seconde étape, Nantet conforta son avance au fil des spéciales, pour finir à une belle 6ème place scratch, le groupe en poche. Mais le savoyard dût se méfier du retour du rapide Thuel-Chassaigne, à l’attaque sur sa BMW pour distancer au final Leclerc et Casalta. Finissant dans un mouchoir, Virlat et Lacouture suivent, alors que Grosjean est sorti de la route. En F2000-13, tout le monde attendait les performances du surprenant Yannick Vivens. Malheureusement, le cévenol fut accablé par les soucis mécaniques, en plus des trombes d’eau du vendredi. Finissant loin au classement, il signait néanmoins des temps brillants quand l’auto marchait (3ème scratch dans Pompidou 2 !). La classe fut donc remportée par Etienne Bouhot, une fois la menace Charloton éloignée. Gauthier finit sur la dernière marche du podium, aidé par la baisse de régime de Sénécal. En F2000-12, Richard Desbordes prit le large d'entrée sur son AX. Malgré leurs efforts, Jovin et Rochas ne purent revenir, alors qu'Odoit et Priori abandonnaient … Enfin en F2000-11, Christophe Monnin n’a laissé aucune chance à Padilla en finissant avec près de 4 min 30 sec d’avance sur l'Opel City !