Enorme plateau en groupe A, avec nombre de WRC, S2000, S1600 et autres Maxi, et un inédit Trophée rassemblant pour l’occasion 24 Clio R3 de différents pays ! A suivre également les trois prétendants au titre : Eric Brunson, Dany Snobeck et Arnaud Augoyard, déjà titré en Trophée BF. Lancée avec un léger retard, la 1ère spéciale sera rapidement interrompue après la violente sortie de route d’Alexandre Bengué. Malgré des incertitudes, les concurrents repartent en course mais avec deux heures de retard : il fait nuit pour tous. Habitué aux routes peu adhérentes, le belge Pieter Tsjoen sur sa Focus WRC signe le 1er scratch, mais se fait repasser par Brunson leader au terme de cette courte 1ère étape. Snobeck est 3ème, devant deux furieux du trophée BF : Marty sur sa Maxi Mégane, et Vigion en pige sur la 207 S2000 Yacco. Copiloté par sa femme Séverine, Daniel Elena roulant en C2 R2, Sébastien Loeb place sa petite C2 S1600 à la 6ème position. Le lendemain matin,  Tjsoen part sur un gros rythme, repasse devant Brunson, mais sort pour le compte au début de l’ES5. Dans la suivante, Marty alors aux portes du podium connaît le même sort ! Vigion monte alors sur le podium provisoire. Malgré une brève apparition de Snobeck en tête, Brunson conserve le leadership du rallye au terme de cette 2ème étape pour 9 secondes : tout se jouera entre eux dans la dernière étape, puisqu’Augoyard arrêté dans l’ES6 ne peut plus prétendre au titre !
   Coup de théâtre dès la 1ère spéciale dominicale, où Brunson part à la faute et perd une grosse poignée de secondes, alors que Snobeck cale a plusieurs reprises ! Derrière dans le peloton, Berenguer part en tonneau entraînant une interruption de course. Burri arrête aussi. Le début de la dernière spéciale cèlera le sort de Brunson, qui voit sa Subaru prendre feu : spéciale en liaison pour la dizaine de pilotes de tête… Snobeck finit sur un rythme de sénateur, et devient à 62 ans champion de France des rallyes au terme d’une belle et régulière saison ! Vigion prend une superbe seconde place devant le roi Loeb. 4ème, Canivenq est bien remonté après un mauvais début de course, face à Pierre Roche auteur d’une jolie course. Derrière on retrouve les leaders en A7K Salanon et Boetti, qui finissent devant Cédric Robert, vainqueur de cette coupe R3 longtemps dominée par Guigou jusqu’à son abandon. L’espagnol Vinyes finit second des R3. A noter la belle course de Bourcier qui finit juste devant le vainqueur en A8, Eric Mauffrey, et Escharavil. Carret domine Marchal en A6 et finit devant la S1600 d’Amourette accablé d’ennuis, alors qu'Avalle finit seul en A5. Coté Team, le sacre est pour MSRbyGBI.com - Arthritis !

   Moins fournis qu’en groupe A, les plateaux en groupe N, GT et F2000 n’en sont pas moins conséquents ! Coté groupe N, le match entre les agiles Clio et 206 de la N3, et les grosses quatre roues motrices de la N4 est à nouveau à l’honneur. Malgré la faible adhérence, l’incroyable Rémi Jouines la tête au terme de la 1ère étape nocturne. Lions, copiloté par Nicolas Klinger, est second sur sa Mitsu. De son coté, Maurin a déjà perdu toute chance de podium avec sa Subaru, devant repartir en super-rallye. En milieu de seconde étape, Lions doit abandonner trahi par sa mécanique, laissant Jouines auteur d’un sans-faute remporter le groupe N ! Podium 100% Clio RS, puisque plus de 3 minutes derrière le pilote R3C, on retrouve sur le podium de groupe Postizzi et Romain Ferry séparés de 11 petites secondes ! 4ème du groupe, Georges Gonon finit à une superbe 34ème place avec la victoire en N2 face au spectaculaire Jérôme Bonnefis et Couderc. En N4, Frédéric Cappuccio l’emporte finalement, loin devant Bect. Très motivés en début de course, les concurrents en N1 ont tous dû renoncés… En F2000, le rallye du Var n’a pas porté chance aux favoris ! Bernollin renonce dès la 1ère étape, faisant le bonheur de Boulanger sur sa puissante Clio qui prend le commandement. Astier est second, alors que Chavanne sur l’autre Maxi Xsara est plus loin. Sortant de la route dans l’ES8, Astier laisse la voie libre à Boulanger qui remporte le groupe et finit 25ème scratch, devant Guillaume Lafitte, véritable funambule sur sa 106.
   Cette seconde place est également synonyme de victoire en F2000-13 pour Lafitte, très loin devant Bourdillat. Chavanne monte sur le podium de groupe, et finit second en F2000-14 devant l’Alpine de Brignol qui roulait sur des œufs. En F2000-12, Serge Lieutaud monte sur le podium du port de Sainte-Maxime en leader, face au vosgien Villemin. En plus des traditionnelles Porsche, le groupe GT accueillait un double évènement. Tout d’abord la première course de la nouvelle BMW 135i sortie des ateliers Oreca, et le retour de Patrick Bernardini. N’ayant rien perdu de son talent, Bernardini prend la tête du groupe avec cette monture visiblement bien née, et ne la lâchera plus ! Second en début de course, Nantet abandonne dans l’ES6, alors que Chambon reparti en super-rallye après une sortie commet une nouvelle faute éliminatoire ! Pas de chance non plus pour les Lotus, puisqu’Enjolras abandonne rapidement et Casagrande sort à quelques kilomètres de l’arrivée ! Baricalla prend alors une inespérée seconde place avec sa Hommel, avec la victoire en GT9 devant Coalova premier d’un trio de MGF.

   Ultime manche de la saison, mais également fin de carrière pour la Coupe 206. Après de plusieurs années de bagarres intenses, de pilotes de talent révélés, l’agile Peugeot tire sa révérence. Sa remplaçante, la 207 RC, était ainsi déjà présente au Var avec Stéphane Sarrazin ouvreur en 0, et s’annonce très performante ! Coté course, peu de bouleversement dans le classement, les positions évoluant peu durant la course. Beck et Bosch renonçant d’entrée, Franck Véricel prend la tête et conservera sa position. 26ème scratch, il remporte cette manche avec seulement 23 secondes d’avance sur Laurent Reuche, alors que l’alsacien Mackerer finit sur le podium. Au pied de ce podium, Denis Millet a parfaitement rempli sa mission : finir bien placé. Il remporte ainsi la Coupe 206 ! Brun, Giordano et Raoux suivent dans son ombre, suite aux retraits de Bardou, Faure et Pellerey. En VHC : plateau de qualité européenne avec de superbes autos, telles Porsche, Lancia Stratos et autres Escort MKII. N’ayant rien à envier aux modernes, la course en historique a été palpitante, puisque le belge Snijers, spectaculaire avec son Escort, finit avec moins de 2 secondes d’avance sur la Porsche de Guignard, après de bien belles joutes ! La lutte pour la 3ème place fut tout aussi intense entre la Carrera de Jensen et la belle Stratos de Marco Bianchini. Frattaroli sur sa Datsun 240 Z finit 5ème...