Cela devient une tradition dans le comité : les A6K jouent des coudes dans le groupe A ! Au volant de leurs Super 1600, Steve Mourey et Greg Dapoigny se voient rejoindre par le funambule Guyot, ainsi que Michaël Peduzzi qui étrenne sa nouvelle Saxo Kit Car. D'abord devancé par la 205 F2000 de Ludo Jeudy, Mourey restera à quelques secondes de la 1ère place tant recherchée, jusqu'à la dernière boucle où une attaque de tous les virages lui permet de devancer Jeudy de 4 petites secondes, et remporter une nouvelle victoire cette saison ! Au pied du podium scratch à 20 secondes, Thomas Guyot a encore réalisé de belles acrobaties qui lui permettent de devancer de 3 petites secondes Pascal Voirin, facile vainqueur de la A8 suite aux soucis de la Delta de Bregand et l'abandon de Sarrazin. Grosse bagarre dans le top 10 pour la dernière marche de la classe A6K, finalement dévolue à Peduzzi pour moins de 3 secondes sur Dapoigny... Seul en A7K, Vanier père ramène la belle 306 Maxi avec quelques bosses, alors Vanier fils est devancé par Gendroz et Voillaume en A7. En A6, les ennuis d'Ehrhardt et des Saxo de Gregory Daval et Sébastien Jeudy permettent à Arnaud Aubry de devancer Gustin pour 6 secondes. En A5, Gehin s'impose nettement face à Mario Gotti pourtant à domicile, alors que Mangeolle ramène sa 106 A5K en leader malgré bien des soucis. Dans le groupe R, Pascal Mathieu bien trop seul parvient jusqu'au podium d'arrivée, à la 27ème place scratch...

   Au volant de la voiture reine en groupe N, la Lancer Evo 9, Guylhem Dussaucy est le favori logique pour la victoire, même si les furieux de la N3 peuvent jouer les troubles-fête. Malgré la longueur de l'auto peu adaptée aux routes étroites du Val d'Ajol, Dussaucy fait parler la puissance et son pilotage sans faute pour remporter une nette victoire, agrémentée comme en 2008 d’une 3ème place scratch, à seulement 9 secondes du vainqueur ! Gagnière et son Escort ne pouvaient lutter avec le leader, et se sont donc concentrer sur la lutte avec les Clio. Second du groupe et 8ème scratch : mission réussie puisqu'il devance le trio de tête de la N3 ! Romain Ferry se place en tête de cette classe disputée, où Wehrle et Duchene finissent dans les traces de la célèbre RS jaune et bleue. Chassard et Faivre n'ont pu suivre le rythme imposé, et voient même Christophe Mougenot s'insérer entre eux. Habitant à quelques coups de volant du tracé, tout comme son dauphin Lepaul, Mougenot remporte la N2 et finit à une superbe 16ème place scratch. Bien parti, Legrand donc renoncer, et laisse la dernière marche du podium en N2 à Stempfle quelques dixièmes devant Lambert. Exclu pour non conformité de sa Mitsu, Laurence donne la 3ème place en N4 à Aizier... En N1, plus de 20 furieux s'étaient donnés rendez-vous ! Courtoy l'emporte malgré une belle résistance d'Engasser, alors que Manu Mougenot prend la 3ème position à Pasquier...

   Plateau fourni et hétéroclite en F2000 comme de coutume à l'ajolais. Vainqueur il y a deux ans, Ludovic Jeudy comptait bien renouveler son exploit. En tête pour deux secondes au terme de la 1ère boucle, Jeudy y a cru tout comme ses supporters. Mais à partir de l'ES5, il n'a pu résister au retour de Mourey, et doit se contenter d'une belle seconde place scratch, 4 secondes derrière la Super 1600. Partis très vites sur leurs Clio, Grosjean et Gravier abandonnent tout deux dans l'ES5, de même que la R5 GTT de Valence. Bon second de la F2000-14, Patrick Cholley finit cependant 3ème du groupe, n'ayant réussi à devancer Jérôme Vinel : 12ème scratch et 1er F2000-13 au terme d'une superbe course. Les places d'honneurs en F2000-13 sont occupées par les 205 de Patrice Laroche, Ragni et Schwailbold, alors que Michel sur sa nouvelle 106 a connu quelques soucis de fiabilité, malgré des performances prometteuses. En F2000-12, les abandons rapides de Cassard puis de l’avion Maxime Grandjean permirent à Eric Cunin de rouler sans soucis jusqu'à l'arrivée, laissant ses plus proches poursuivants Buliard et Bonicel, pourtant volontaires, à près de 3 minutes... Enfin en F2000-11, Eric Deschaseaux l'emporte logiquement, mais Stéphanie Verne a retrouvé des sensations sur sa 205.