Faute de prétendants en A7, la victoire en groupe A et pour le scratch verra un affrontement à suspense des furieux de la A6K. Entre la Saxo Kit Car de Peduzzi, la 206 S1600 de la famille Nicolet, et la 106 survitaminée du fougueux Guyot, la lutte fut incertaine jusqu’à la dernière spéciale. Parti le couteux entre les dents, Guyot affronte la pénombre de cette ultime portion avec son attaque habituelle, et finit en tête avec 4,3 secondes d’avance sur Peduzzi qui aurait aimé mettre cette épreuve à son dernier palmarès… Nicolet a regardé le duel à distance, mais monte quand même sur ce podium 100% 1600 ! En bas de ces marches, Damien Martin a exploité au mieux sa M3 et emporte sans soucis la classe A8 loin devant Sarrazin et Rémi Courtois.  A la 5ème place du groupe, Aubry pointe sa petite 106 en tête de la A6 face à Daval et Viney, alors que la famille Caritey truste le podium de la A7 : Guillaume l’emporte et Lionel finit 3ème derrière un autre Damien Martin, sur une Clio cette fois. Enfin en A5, démonstration de Corberand à la 31ème place scratch, ne laissant que des miettes à Gotti...

   Qui pouvait inquiéter Guylhem Dussaucy et sa performante Lancer en groupe N ? La mécanique malheureusement ! Parti comme un avion en début de course, la pompe à essence de la japonaise mettre fin aux espoirs du pilote ASD, laissant la voie toute tracée à Roussel, imperturbable sur sa Clio RS. Avec la victoire de groupe, de N3 et une 5ème place scratch : difficile de faire mieux ! Derrière, le bal des Clio a vu Clément Faivre mener la dernière danse, mais dans le même dixième que Deloy ! Les Williams de Aubry et Chassard étaient bien au pas, alors que Duchêne réalise une belle performance également. Dussaucy out, l’Escort de Dormoy reprend les lauriers de la N4, devant François Gillet, Brugnot et le groupe des GT Turbo emmené par Aizier. Belle bagarre en N2, où Stempfle parvient à garder 3 petites secondes d’avance sur Jacquot. Jeanney s’est également montré incisif. Chargée comme d’habitude en Franc-Comté, la classe N1 a vu une nouvelle démonstration de Courtoy, même si Pinot a montré de belles aptitudes. Roussel, Mauvais et Beley finissent en tir groupé pour la dernière marche.
   Dans le groupe GT, les spéciales rapides convenaient parfaitement à la puissante Z3 de Ligier qui finit à une belle 12ème place scratch !

   Avec un plateau très garni et varié, le groupe F2000 fut un petit remake de David contre Goliath, avec un superbe duel entre la performante Clio F2000-14 d’Emmanuel Cheviet, et l’agile 106 F2000-12 de Maxime Grandjean. Finalement, 4 secondes les séparent, avec un avantage final pour le brillant pilote de la Renault. Derrière ce duo regroupé aux 6ème et 7ème rangs scratch, Magnin 14ème monte sur le podium de groupe, tout en repartant avec la classe F2000-13. Il laisse les 106 de Jeudy et Gille se battre pour la seconde place. Girardot et Gerard ont réalisés de bons chronos également, mais n’ont pu se mêler au trio de tête. Avec sa 205 ardéchoise, Tete a ravi le public par son pilotage franc, qui lui permet de finir second en F2000-14, repoussant les assauts de Barbé. Derrière, Valence est premier des R5 GT Turbo face à Pone. 45 places au scratch séparent Grandjean de son dauphin Bourgeois en F2000-12, c’est dire le nouvel exploit réalisé par la célèbre 106 blanche ! Pourtant Bourgeois n’a pas ménagé son attaque avec sa 205 pour devancer Thiery et Dalval. Au milieu de ce podium des 1400, Deschaseaux vient immiscer avec sa toujours vaillante Samba en éternel lauréat de la F2000-11...