Avec un favori nommé Sébastien Loeb associé à sa femme Séverine, qui plus est sur une C4 WRC, les pronostiques ne variaient pas beaucoup avant l'épreuve ! Pourtant la course du sextuple champion du monde ne fut pas limpide. Très rapide et en tête d'entrée, une erreur de pointage synonyme de pénalité le relégue samedi soir à la seconde place derrière le belge Tsjoen et sa Focus. Auteur d'un début de course énorme, Brice Tirabassi connaîtra la même mésaventure que Loeb, le poussant à attaquer dimanche : trop, puisque la belle Subaru finira hors de la route... Parfait sous le déluge dominical, Loeb reprend sa place à Tsjoen, ralenti par des soucis de pneus et de buée. L'alsacien remporte donc ce Var, alors que Patrick Henry sur une 307 difficile à régler finit à la 3ème place. Qui est alors le dauphin de Loeb ? Un autre pilote de niveau mondial : Stéphane Sarrazin ! Montant en puissance tout au long du week-end avec sa 207 S2000, il est récompensé par cette 2ème place et devance en A7S Cédric Robert. Ce dernier finit devant Tsjoen au pied du podium, avec le Trophée BFG en prime. Mais le plus heureux est sûrement Guillaume Canivenq : sa 6ème place lui suffit pour cueillir le titre de champion de France ! Snobeck suit après une course mouvementée, alors que du coté des autres S2000 Maurin et Burri ont renoncé... En A7K, le match des maxi a tourné à l'avantage de Boetti, seul rescapé des 306 et 9ème scratch, devant un duo de Mégane composé de Bourcier et Courtois, alors que Succi a abandonné en fin de course. Du coté des A6K, Amourette réalise un nouveau sans faute, mais Cappuccio s'est bien illustré avec sa 206 S1600. Personne à l'arrivée en A5 ou A8, alors que Conte en A6 et Garreau en A7 sont les seuls rescapés du massif des Maures...
   Du coté du groupe R, Manu Guigou a réalisé une course parfaite, mais insuffisante pour décrocher le titre de champion de France. Il finit cependant à une belle 8ème place scratch, avec une confortable avance sur les furieux du Clio R3 West European Trophy ! Perrin marque le début de cette course en sortant violemment, Arzeno crève, alors que Campana prend la tête devant Princen et Abbring. Mais l'ES4 sera fatale au pilote belge qui partira en tonneau. Cela ne l'empêchera cependant pas de remporter le Trophée 2009 ! Cette spéciale sera également la dernière pour Loix, Betti ou encore Fra, alors que Barbé renoncera plus tard suite à de multiples crevaisons... La pluie de la dernière étape va chambouler le classement. Campana crève, Abbring se fait une nouvelle frayeur, et Arzeno déchaîné prend la tête pendant le rush final : victoire pour ce jeune espoir issu du circuit ! Campana prend la seconde place du Trophée devant Mauffrey, ce dernier étant devancé de 2 petits dixièmes par Comole malheureusement non inscrit chez Renault... Abbring suit, loin devant De Winkel et Mohe qui ne se sont pas lâchés, alors que le pilote de F1 Kubica a réalisé de bons temps ! Enfin du coté des R2, Bryan Bouffier a accompli une nouvelle démonstration en finissant 12ème scratch, même si la résistance de Barral fut appréciée. La famille Marchal monte sur le podium, alors que Daniel Elena clôture sa pige dans le baquet de gauche à la 6ème place de classe.

   Avec plusieurs voitures de pointe, la lutte en groupe N s'annonçait épique ! Sur sa Lancer Evo 10, Abadie prend la tête et la conserve pendant les 2 premières étapes. Sur une "simple" Evo 9, Yoann Bonato ne se laisse pas distancer, malgré une spectaculaire touchette samedi. Parmi les favoris, le moins en verve est Hervé Paternot, ailleurs de nuit vendredi avant de reprendre confiance une fois les routes asséchées. La pluie revenue sur les dernières spéciales stoppe l'espoir d’Abadie qui sort dans l’ES9. Bonato remporte alors le groupe, devant l'habituel pilote terre Christophe Ferrier, qui avait dégainé son attaque habituelle. L'erreur définitive de Lions samedi matin laissera le champs libre à Paternot pour le podium en N4. Mais le lorrain est devancé au groupe par un Guillaume Sirot des grands jours ! Avec sa 206 volante, il devance les Clio de Janvier, Michal et Roussel en N3, alors que les mécaniques de Durand ou encore Couval n'ont pas tenu. Du coté de la N2, Gonon a signé une course exemplaire, très loin devant Vuillemin, Gueutal et Monnin sur une Swift améliorée. Enfin en N1, Lavy distance Dalmas, alors que Roger a abandonné...
   Dans le groupe F2000, Astier et sa grosse Xsara l'emporte, devant les 206 de Roudet et Martel bien parti vendredi. Gaillet et sa belle BMW prennent la place d'honneur, devant l'impressionnante Golf de Boyer, leader en F2000-13 face à Grosjean et Bourdillat. Enfin en F2000-12, Magnin a utilisé toute la route pour imposer sa Samba face à la désormais mythique Rallye 3 de Chol. A noter l'abandon en fin de course du vosgien Vinel.
   Le suspense du duel entre Dumas et Nantet n'aura duré que trois spéciales en groupe GT. Séparés par 11 secondes vendredi soir, l'ES4 sera fatale aux deux Porsche : Nantet sort, alors que Dumas casse une transmission ! Régulier, Kieffer se voit donc offrir le groupe, malgré la pression de Follin et son Speedster. Suite à l'abandon de Clément, Laurent Dub l'emporte en GT9 face Gaillard.

   Bonnefis ou Audirac ? C'est l'enjeu de ce week-end pour le gain du premier Volant 207. Parti le plus fort, Bonnefis termine la 1ère étape en tête, alors que Quinsac a déjà abdiqué. Mais coup de théâtre quand l'aveyronnais casse un cardan samedi matin ! Audirac prend alors la tête devant Marché. Reuche suit à la 3ème place, mais finira sur le toit dans la détrempée ES10. Cette météo difficile sourira à Rabasse qui signe son premier temps scratch. Devant, Pierre Marché reprend le leadership face à Audirac, qui a failli ne pas repartir suite à un acte malveillant sur sa 207 durant la nuit... Les positions ne bougeront plus, et malgré la belle victoire de Marché, Cyril Audirac remporte le Volant ! A la 3ème place, on retrouve l'autre membre de SM Sport : Quentin Giordano qui n'a rien lâché sur les routes varoises. Jouines finit juste derrière après un bon début de course. Il est suivi de Raoux, Romiguière, Sias et Pellerey...
   Gros plateau du coté des VHC, où l'abandon de Guignard profite à Rédélé qui impose facilement son Alpine sur la Porsche de Pauget et la grosse Alfa des Dumas. Les 911 de Morière, Gardère ou Pagella suivent au classement.