2008 - Pleine Corde

Présentation de l'épreuve :

6ème Rallye de Bourbonne-les-Bains ; épreuve régionale ; les 01 et 02 Novembre 2008 à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne 52) ; organisé par l'Asa Langres ; nombre de partants : 106 (partants ici) ; nombre de classés : 84 (résultats ici) ; numéro de notre voiture : n°87

Bilan de notre rallye :

Photos du rallye

10ème de classe F2000-12 sur 14 partants

83ème scratch

A la découverte des reconnaissances !
Alors que l’auto est encore en pleine phase de montage, l’heure des reconnaissances arrive. Direction Bourbonne-les-Bains en Haute-Marne, ville thermale située entre Vittel et le plateau de Langres. Premier contact matinal avec ce petit monde du rallye en allant retirer le road-book : découverte totale pour moi, mais heureusement pas pour Joël mon copilote, qui a déjà parcouru les grandes épreuves de la région dans le baquet de droite il y a quelques années. Nouvelle réglementation oblige, seuls 3 passages par spéciale sont autorisés. Sous un soleil légèrement voilé mais un tracé sec, les recos se passent bien, la prise de note plus facile que je ne pensais (entraînement oblige) et Joël énonce les notes parfaitement lors des 3ème passages. Seul petit bémol : l’emplacement des chicanes que l’on ne découvrira réellement que le jour du rallye ! Bilan : les spéciales sont assez rapides, sur des petites routes étroites de campagne, mais elles me plaisent bien. La 1ère est tracée entre les champs, avec à la fin un passage dantesque dans un village étroit, alors que la seconde est constituée d’enchaînement de virages rapides en sous-bois, recouverts de feuilles mortes : chaud s’il pleut ! Retour à la maison en milieu d’après-midi, où il faut de nouveau se remettre au travail. Le dicton du jour : c’est sympa les recos, mais il n’y a toujours pas d’auto...

A la découverte des reconnaissances !

Alors que l’auto est encore en pleine phase de montage, l’heure des reconnaissances arrive. Direction Bourbonne-les-Bains en Haute-Marne, ville thermale située entre Vittel et le plateau de Langres. Premier contact matinal avec ce petit monde du rallye en allant retirer le road-book : découverte totale pour moi, mais heureusement pas pour Joël mon copilote, qui a déjà parcouru les grandes épreuves de la région dans le baquet de droite il y a quelques années. Nouvelle réglementation oblige, seuls 3 passages par spéciale sont autorisés. Sous un soleil légèrement voilé mais un tracé sec, les recos se passent bien, la prise de note plus facile que je ne pensais (entraînement oblige) et Joël énonce les notes parfaitement lors des 3ème passages. Seul petit bémol : l’emplacement des chicanes que l’on ne découvrira réellement que le jour du rallye ! Bilan : les spéciales sont assez rapides, sur des petites routes étroites de campagne, mais elles me plaisent bien. La 1ère est tracée entre les champs, avec à la fin un passage dantesque dans un village étroit, alors que la seconde est constituée d’enchaînement de virages rapides en sous-bois, recouverts de feuilles mortes : chaud s’il pleut ! Retour à la maison en milieu d’après-midi, où il faut de nouveau se remettre au travail. Le dicton du jour : c’est sympa les recos, mais il n’y a toujours pas d’auto...

	Le jour J est arrivé
Veille du rallye : bien aidé comme depuis le début par Nico Flavien, nous attaquons les derniers réglages de frein et je descends l’auto des chandelles tardivement, la nuit étant déjà bien avancéee. A peine quelques kilomètres sous la pluie pour découvrir l’auto et rôder les freins, et il faut penser à dormir. Mauvais point : n’ayant eu le temps de régler les trains, l’auto ne me plait pas, je n’arrive pas à la sentir et ces premiers tours de roue dans une voiture de course sont pessimistes… Autre souci : l’auto ne se stabilise pas au ralenti, et varie entre 1500 et 2500 tours sans chauffer, on verra sur place. Après une nuit bien courte, le jour J est enfin là. Alors que mon transporteur du jour, Arnaud, vient chercher l’auto et le plateau, gros moment de doute coté équipage : faut-il quand même y aller au risque de ne pas pouvoir rouler, ou préférer sagement déclarer forfait pour finir correctement l’auto ? Finalement, après une séquence de motivation collective : nous voila parti pour le "52" : il faut bien amortir la licence, et advienne que pourra ! D’entrée ca commence bien : la route est plus longue que prévue, autant pour le plateau que moi dans le bon vieux Kangoo d’assistance : on est donc en retard ! Joël va vite aux vérifications administratives, pendant que Séb Jeudy et sa tribu m’aident à solutionner le souci de ralenti : réparation du câble d’accélérateur rondement menée et l’auto semble mieux tourner : bon point, merci les gens ! Les autocollants sont collés à la hâte (un massacre ces panneaux de porte…) et direction les vérifications techniques où l’on est un des derniers équipages à passer, avec Michel Hardy et Mick de Rallyeshots, avec qui l’on passera un excellent repas de midi improvisé. Pas de soucis aux vérifs : forcement avec une mécanique totalement de série et une caisse bien finie, il n’y a pas grand-chose à vérifier... L’heure du départ approche, la tension monte : c’est l’heure de rejoindre mon assistance du jour effectuée par Jean-Paul Monnin ! Combinaison et bottines enfilées, gants, cagoule et casque à la main : j’y suis enfin à mon 1er rallye !

Le jour J est arrivé

Veille du rallye : bien aidé comme depuis le début par Nico Flavien, nous attaquons les derniers réglages de frein et je descends l’auto des chandelles tardivement, la nuit étant déjà bien avancéee. A peine quelques kilomètres sous la pluie pour découvrir l’auto et rôder les freins, et il faut penser à dormir. Mauvais point : n’ayant eu le temps de régler les trains, l’auto ne me plait pas, je n’arrive pas à la sentir et ces premiers tours de roue dans une voiture de course sont pessimistes… Autre souci : l’auto ne se stabilise pas au ralenti, et varie entre 1500 et 2500 tours sans chauffer, on verra sur place.
Après une nuit bien courte, le jour J est enfin là. Alors que mon transporteur du jour, Arnaud, vient chercher l’auto et le plateau, gros moment de doute coté équipage : faut-il quand même y aller au risque de ne pas pouvoir rouler, ou préférer sagement déclarer forfait pour finir correctement l’auto ? Finalement, après une séquence de motivation collective : nous voila parti pour le "52" : il faut bien amortir la licence, et advienne que pourra ! D’entrée ca commence bien : la route est plus longue que prévue, autant pour le plateau que moi dans le bon vieux Kangoo d’assistance : on est donc en retard ! Joël va vite aux vérifications administratives, pendant que Séb Jeudy et sa tribu m’aident à solutionner le souci de ralenti : réparation du câble d’accélérateur rondement menée et l’auto semble mieux tourner : bon point, merci les gens ! Les autocollants sont collés à la hâte (un massacre ces panneaux de porte…) et direction les vérifications techniques où l’on est un des derniers équipages à passer, avec Michel Hardy et Mick de Rallyeshots, avec qui l’on passera un excellent repas de midi improvisé. Pas de soucis aux vérifs : forcement avec une mécanique totalement de série et une caisse bien finie, il n’y a pas grand-chose à vérifier... L’heure du départ approche, la tension monte : c’est l’heure de rejoindre mon assistance du jour effectuée par Jean-Paul Monnin ! Combinaison et bottines enfilées, gants, cagoule et casque à la main : j’y suis enfin à mon 1er rallye !

Des débuts très difficiles...
Alors que les premiers sont partis depuis longtemps, l’AX n°87 sort enfin du parc : c’est parti ! Assistance rapide pour faire la pression des TA00, et direction la 1ère spéciale de ma vie. Chauffage des pneus et freins sur le routier, découverte de la conduite casquée, on est motivés mais le stress est bien là. Heureusement pas de pluie pour le moment, mais la route semble très grasse : et elle le fut ! L’ES1 est parcourue a un rythme de sénateur, n’osant pas prendre d’appuis ni de gros freinages : on était surement plus vite en recos… Le bilan est simple : on se prend presque une minute par le leader de la classe Franck Jovin et sa performante Saxo Kit Car… L’ES2 est abordée de manière plus rapide, mais en fin de spéciale la pluie fait son apparition : elle ne nous quittera plus ! Première assistance, la nuit tombe déjà et il faut monter, que dis-je, finir de monter la rampe de phare, faisceau compris ! Heureusement l’ambiance est très conviviale (châ-teau-rouuuux), mais le temps passe vite. JP referme le capot : faux contact il n'y a que 3 projecteurs sur les 4 ! Mais il faut y aller : juste d’ailleurs car on pointe dans la minute. La seconde boucle sera faite dans des conditions dantesques, des trombes d’eau, des cordes transformées en marre de boue : pas l’idéal pour des débuts, qui plus est de nuit avec 3/4 de rampe ! Passage des pneus pluies à l’avant dans la dernière assistance, et direction les deux dernières spéciales. Vu l’écart nous séparant des avions de chasse de notre classe, un seul mot d’ordre : finir le rallye ! Les nappes de brouillard viennent s’ajouter aux débats, ainsi qu’une interruption de course de plus d’une demi-heure avant l’ultime spéciale due à des sorties de route : il est temps que ca finisse… Pas de chrono à l’arrivée de l’ES6, on découvrira plus tard au parc la joie des temps forfaitaires ! Retour final donc près du casino de Bourbonne : ca y est on l’a finit ce premier rallye : moment d’émotion… L’auto ne va pas, les 70cv sont vraiment trop justes, mais elle a tenu bon. Même si nous finissons dans les profondeurs du classement, on a appris énormément de choses ! Merci au passage à tous ceux qui nous ont aidés pour cette journée : Joël qui a fait une épreuve sans erreurs, Nico, Arnaud, Séb, JP et sa tribu très audible ! RDV au Mouzon quelques jours plus tard...

Des débuts très difficiles...

Alors que les premiers sont partis depuis longtemps, l’AX n°87 sort enfin du parc : c’est parti ! Assistance rapide pour faire la pression des TA00, et direction la 1ère spéciale de ma vie. Chauffage des pneus et freins sur le routier, découverte de la conduite casquée, on est motivés mais le stress est bien là. Heureusement pas de pluie pour le moment, mais la route semble très grasse : et elle le fut ! L’ES1 est parcourue a un rythme de sénateur, n’osant pas prendre d’appuis ni de gros freinages : on était surement plus vite en recos… Le bilan est simple : on se prend presque une minute par le leader de la classe Franck Jovin et sa performante Saxo Kit Car… L’ES2 est abordée de manière plus rapide, mais en fin de spéciale la pluie fait son apparition : elle ne nous quittera plus ! Première assistance, la nuit tombe déjà et il faut monter, que dis-je, finir de monter la rampe de phare, faisceau compris ! Heureusement l’ambiance est très conviviale (châ-teau-rouuuux), mais le temps passe vite. JP referme le capot : faux contact il n'y a que 3 projecteurs sur les 4 ! Mais il faut y aller : juste d’ailleurs car on pointe dans la minute.
La seconde boucle sera faite dans des conditions dantesques, des trombes d’eau, des cordes transformées en marre de boue : pas l’idéal pour des débuts, qui plus est de nuit avec 3/4 de rampe ! Passage des pneus pluies à l’avant dans la dernière assistance, et direction les deux dernières spéciales. Vu l’écart nous séparant des avions de chasse de notre classe, un seul mot d’ordre : finir le rallye ! Les nappes de brouillard viennent s’ajouter aux débats, ainsi qu’une interruption de course de plus d’une demi-heure avant l’ultime spéciale due à des sorties de route : il est temps que ca finisse… Pas de chrono à l’arrivée de l’ES6, on découvrira plus tard au parc la joie des temps forfaitaires ! Retour final donc près du casino de Bourbonne : ca y est on l’a finit ce premier rallye : moment d’émotion… L’auto ne va pas, les 70cv sont vraiment trop justes, mais elle a tenu bon. Même si nous finissons dans les profondeurs du classement, on a appris énormément de choses ! Merci au passage à tous ceux qui nous ont aidés pour cette journée : Joël qui a fait une épreuve sans erreurs, Nico, Arnaud, Séb, JP et sa tribu très audible ! RDV au Mouzon quelques jours plus tard...