2008 - Pleine Corde

Présentation de l'épreuve :

5ème Rallye Mouzon-Frézelle ; épreuve régionale ; les 07 et 08 Novembre 2008 à Châtenois (Vosges 88) ; organisé par l'Asa Nancy ; nombre d'engagés : 149 (engagés ici) ; nombre de classés : 119 (résultats ici) ; numéro de notre voiture : n°102

Bilan de notre rallye :

Photos du rallye

10ème de classe F2000-12 sur 13 partants

103ème scratch

Reconnaissances licites !
Temps radieux sur les Vosges au lendemain du Bourbonne, parfait pour reconnaître les spéciales de mon second rallye : le rallye Mouzon-Frézelle, à Châtenois dans les environs de Neufchâteau. Beaucoup moins d’inconnues pour cette épreuve organisée par mon ASA (Nancy ndlr) : d’une part grâce à l’expérience engrangée lors de ma première course, et d’autre part grâce à un terrain qui m’est plus familier, ayant fait les reportages photos de toutes les précédentes éditions de l’épreuve. Premier bon point : l’organisation semble un cran au-dessus par rapport au Bourbonne, et le road-book est très bien fait ! Cela fait également plaisir de croiser beaucoup plus de visages connus, comité lorraine-alsace oblige. La première spéciale est une reprise de la grande des années précédentes, mais en sens inverse. Elle me convient parfaitement, car rythmée, alternant plaine et passage forestier, le tout sur un revêtement glissant mais facile à cerner. Par contre que ce soit dans la forte montée après le village, ou les grandes lignes droites : on sait déjà où on va en perdre avec nos maigres 70cv ! Entièrement nouvelle, la seconde spéciale s’annonce beaucoup technique et piégeuse, entre sa partie très étroite et sale autour de Beaufremont, le village central, ou dans les bois de l’arrivée. Preuve en est : un concurrent s’est déjà fait piégé avec sa voiture de série : à noter ! Les trois passages sont effectués sans soucis, le routier également : ça s’annonce bien...

Reconnaissances licites !

Temps radieux sur les Vosges au lendemain du Bourbonne, parfait pour reconnaître les spéciales de mon second rallye : le rallye Mouzon-Frézelle, à Châtenois dans les environs de Neufchâteau. Beaucoup moins d’inconnues pour cette épreuve organisée par mon ASA (Nancy ndlr) : d’une part grâce à l’expérience engrangée lors de ma première course, et d’autre part grâce à un terrain qui m’est plus familier, ayant fait les reportages photos de toutes les précédentes éditions de l’épreuve. Premier bon point : l’organisation semble un cran au-dessus par rapport au Bourbonne, et le road-book est très bien fait ! Cela fait également plaisir de croiser beaucoup plus de visages connus, comité lorraine-alsace oblige. La première spéciale est une reprise de la grande des années précédentes, mais en sens inverse. Elle me convient parfaitement, car rythmée, alternant plaine et passage forestier, le tout sur un revêtement glissant mais facile à cerner. Par contre que ce soit dans la forte montée après le village, ou les grandes lignes droites : on sait déjà où on va en perdre avec nos maigres 70cv ! Entièrement nouvelle, la seconde spéciale s’annonce beaucoup technique et piégeuse, entre sa partie très étroite et sale autour de Beaufremont, le village central, ou dans les bois de l’arrivée. Preuve en est : un concurrent s’est déjà fait piégé avec sa voiture de série : à noter ! Les trois passages sont effectués sans soucis, le routier également : ça s’annonce bien...

	Une soirée aux vérifs
Contrairement à la semaine précédente, on doit passer les vérifications techniques la veille de l’épreuve. Heureusement la relative proximité du centre du rallye par rapport à mon domicile facilite les aller-retours. La semaine depuis le Bourbonne a passé très vite, et l’auto n’a quasiment pas eu le temps d’évoluer : toujours la même mécanique et ligne d’échappement d’origine, LE détail important qui nous fera connaitre durant le week-end : l’aspirateur est en marche ! Seul modification nécessaire : le réglage rapide des combinés-filetés à l’avant. Avec 5mm de plus coté droit, et un volant tourné d’un huitième de tour en ligne droite : on comprend pourquoi l’auto était dure à tenir sur la route ! De plus le passage de 2 beaux A01 neufs à l’avant transcende le comportement de l’auto : ca tient ces pneus secs ! Les vérifs se passent bien, les numéros sont mieux collés (enfin presque...) et l’auto part passer sa première nuit hors du garage familial. RDV le lendemain matin de bonne heure et de bonne humeur ! Beaucoup moins de stress au départ de cette épreuve que pour les débuts. Le grand soleil de ce samedi de novembre aide surement. Les spéciales sont sèches, mais des plaques d’humidité semblent persister dans les sous-bois, il faudra faire attention… Avant le départ, on nous annonce déjà un certain nombre de sortie d’abandons et sorties parmi les premiers passés : peu réconfortant ! Pour cette fois, l’assistance se fera à coté de Damien Hergott, qui roule sur une 205 F2000-13, et nous passerons toute la journée avec la famille Ermann qui part juste devant nous et les autres furieux de la F2000-12. Au départ le bilan est le même qu’au Bourbonne : nous rendons entre 20 et 80cv à nos confrères de classe, hormis la petite Samba de l’équipage féminin Fischer-Braun ! Il vaut donc mieux essayer d’améliorer la conduite de l’apprenti pilote et comprendre l’auto, plutôt que de jouer à la chasse aux secondes !

Une soirée aux vérifs

Contrairement à la semaine précédente, on doit passer les vérifications techniques la veille de l’épreuve. Heureusement la relative proximité du centre du rallye par rapport à mon domicile facilite les aller-retours. La semaine depuis le Bourbonne a passé très vite, et l’auto n’a quasiment pas eu le temps d’évoluer : toujours la même mécanique et ligne d’échappement d’origine, LE détail important qui nous fera connaitre durant le week-end : l’aspirateur est en marche ! Seul modification nécessaire : le réglage rapide des combinés-filetés à l’avant. Avec 5mm de plus coté droit, et un volant tourné d’un huitième de tour en ligne droite : on comprend pourquoi l’auto était dure à tenir sur la route ! De plus le passage de 2 beaux A01 neufs à l’avant transcende le comportement de l’auto : ca tient ces pneus secs ! Les vérifs se passent bien, les numéros sont mieux collés (enfin presque...) et l’auto part passer sa première nuit hors du garage familial. RDV le lendemain matin de bonne heure et de bonne humeur !
Beaucoup moins de stress au départ de cette épreuve que pour les débuts. Le grand soleil de ce samedi de novembre aide surement. Les spéciales sont sèches, mais des plaques d’humidité semblent persister dans les sous-bois, il faudra faire attention… Avant le départ, on nous annonce déjà un certain nombre de sortie d’abandons et sorties parmi les premiers passés : peu réconfortant ! Pour cette fois, l’assistance se fera à coté de Damien Hergott, qui roule sur une 205 F2000-13, et nous passerons toute la journée avec la famille Ermann qui part juste devant nous et les autres furieux de la F2000-12. Au départ le bilan est le même qu’au Bourbonne : nous rendons entre 20 et 80cv à nos confrères de classe, hormis la petite Samba de l’équipage féminin Fischer-Braun ! Il vaut donc mieux essayer d’améliorer la conduite de l’apprenti pilote et comprendre l’auto, plutôt que de jouer à la chasse aux secondes !

Enfin des sensations !
Arrivé rapidement au départ de l’ES1, on doit déjà attendre quelques minutes suite aux différents arrêts de course : les pneus seront froids, on fera avec ! Au départ pourtant je me sens de suite à l’aise avec l’auto et l’adhérence, les notes de Joël tombent au bon moment, bref on est dans un bon rythme, agrémenté d’un peu de spectacle à l’épingle du village ! Au final un chrono correct, je n’accuse en moyenne qu’1 à 2 secondes au kilomètre de retard sur les performantes autos m’entourant. Devant deux furieux sont déjà sur une autre planète avec leurs montures au top. Mauvaise nouvelle au départ de l’ES2, où on m'informe que mon ami Nico Flavien vient de faire un tonneau dans le fameux piège où beaucoup d’autres y laissera des morceaux ! Cela me refroidira un peu, et avec le caractère piégeux de la spéciale, je n’arriverai pas à trouver un bon rythme. Pourtant à l’arrivée les écarts sont semblables à l’ES1… Première boucle terminée, place à un long regroupement et une assistance très formelle où la plus grosse opération sera de découper le pare-choc arrière, fondu par les gaz d’échappement en sortie de pot... Au départ de l’ES3, un peu moins d’attente cette fois mais une motivation encore plus grande. Assez propre malgré le passage de près de 250 autos au total avant notre second passage, le tracé me met en confiance ! Les sensations sont bonnes, les trajectoires plus tendues, je commence à faire glisser l’auto et prendre quelques beaux appuis : les suspensions Viarouge ont du potentiel c’est certain, je peux enfin m’en rendre compte ! On continue sur ce rythme élevé jusqu’à la fin de cette ES3, malgré une commande de boite qui fait des siennes, et un peu de temps perdu à l’épingle (les joies du frein à main hydraulique…). Bilan : 8 secondes de mieux sur les 8 km ! Content, nous essayons de garder cet enthousiasme dans la petite spéciale, mais ce n’est toujours le top : faux rythme et deuxième vitesse qui saute : nous n’améliorons que de 2 secondes… S’en suit un très long regroupement de près de deux heures qui nous amènera sur les routes de nuit, après un passage à l’assistance pour monter la rampe de phare. Peu d’appréhension sur la ligne de départ, ayant eu le temps de rôder mon pilotage de nuit au Bourbonne ! Mais cette fois il n’y a pas un mur d’eau devant la rampe… 5, 4, 3, 2, 1 c’est parti et… misère : la vitesse saute, je la remets, passe la seconde et de nouveau la commande saute ! Les secondes s’envolent, je m’énerve un peu, heureusement Joël me calme rapidement et nous repartons le couteau entre les dents. Passage tendu à la chicane puis à l’épingle, les spectateurs ont bien fait d’attendre les petits numéros ! Mais le temps perdu au départ ne pourra être rattrapé, et nous perdons une dizaine de seconde sur notre premier passage de jour… La dernière spéciale du rallye ne sera qu’une formalité, voulant finir avant tout. Seul un petit blocage de roue à quelques mètres de l’arrivée me rappellera qu’il faut rester concentré jusqu’au bout ! Nous rentrons l'auto au parc fermé très satisfait de notre rallye, le contraste avec le Bourbonne étant total : vivement 2009 et la nouvelle mécanique !

Enfin des sensations !

   Arrivé rapidement au départ de l’ES1, on doit déjà attendre quelques minutes suite aux différents arrêts de course : les pneus seront froids, on fera avec ! Au départ pourtant je me sens de suite à l’aise avec l’auto et l’adhérence, les notes de Joël tombent au bon moment, bref on est dans un bon rythme, agrémenté d’un peu de spectacle à l’épingle du village ! Au final un chrono correct, je n’accuse en moyenne qu’1 à 2 secondes au kilomètre de retard sur les performantes autos m’entourant. Devant deux furieux sont déjà sur une autre planète avec leurs montures au top. Mauvaise nouvelle au départ de l’ES2, où on m'informe que mon ami Nico Flavien vient de faire un tonneau dans le fameux piège où beaucoup d’autres y laissera des morceaux ! Cela me refroidira un peu, et avec le caractère piégeux de la spéciale, je n’arriverai pas à trouver un bon rythme. Pourtant à l’arrivée les écarts sont semblables à l’ES1… Première boucle terminée, place à un long regroupement et une assistance très formelle où la plus grosse opération sera de découper le pare-choc arrière, fondu par les gaz d’échappement en sortie de pot...
   Au départ de l’ES3, un peu moins d’attente cette fois mais une motivation encore plus grande. Assez propre malgré le passage de près de 250 autos au total avant notre second passage, le tracé me met en confiance ! Les sensations sont bonnes, les trajectoires plus tendues, je commence à faire glisser l’auto et prendre quelques beaux appuis : les suspensions Viarouge ont du potentiel c’est certain, je peux enfin m’en rendre compte ! On continue sur ce rythme élevé jusqu’à la fin de cette ES3, malgré une commande de boite qui fait des siennes, et un peu de temps perdu à l’épingle (les joies du frein à main hydraulique…). Bilan : 8 secondes de mieux sur les 8 km ! Content, nous essayons de garder cet enthousiasme dans la petite spéciale, mais ce n’est toujours le top : faux rythme et deuxième vitesse qui saute : nous n’améliorons que de 2 secondes… S’en suit un très long regroupement de près de deux heures qui nous amènera sur les routes de nuit, après un passage à l’assistance pour monter la rampe de phare.
   Peu d’appréhension sur la ligne de départ, ayant eu le temps de rôder mon pilotage de nuit au Bourbonne ! Mais cette fois il n’y a pas un mur d’eau devant la rampe… 5, 4, 3, 2, 1 c’est parti et… misère : la vitesse saute, je la remets, passe la seconde et de nouveau la commande saute ! Les secondes s’envolent, je m’énerve un peu, heureusement Joël me calme rapidement et nous repartons le couteau entre les dents. Passage tendu à la chicane puis à l’épingle, les spectateurs ont bien fait d’attendre les petits numéros ! Mais le temps perdu au départ ne pourra être rattrapé, et nous perdons une dizaine de seconde sur notre premier passage de jour… La dernière spéciale du rallye ne sera qu’une formalité, voulant finir avant tout. Seul un petit blocage de roue à quelques mètres de l’arrivée me rappellera qu’il faut rester concentré jusqu’au bout ! Nous rentrons l'auto au parc fermé très satisfait de notre rallye, le contraste avec le Bourbonne étant total : vivement 2009 et la nouvelle mécanique !