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   Présentation de l'épreuve :
 

6ème Rallye Mouzon-Frézelle ; épreuve régionale ; les 05 et 06 Juin 2009 à Châtenois (Vosges 88) ; organisé par l'Asa Nancy ; nombre de partants : 111 (partants ici) ; nombre de classés : 92 (résultats ici) ; numéro de notre voiture : n°134

Bilan de notre rallye :

 

Merci à tous pour vos photos !

 

Photos du rallye

 

 

 

Abandon ; classe F2000-12 de 8 partants

Casse de cardan suite à la casse d'un support de boite

 

 

 

 

 

 

 

 

     Impression de déjà vu

   Une fois n’est pas coutume, il reste peu de choses de dernière minute à faire sur l'auto avant de nous rendre sur les reconnaissances : ce sera toujours un stress en moins ! Moins d'un an après avoir disputé la dernière édition, le rallye se déroule cette fois en période estivale. Les spéciales nous sont logiquement très familières, surtout la petite identique à celle que nous avons disputée en novembre 2008. En revanche la grande spéciale se déroule dans l'autre sens, et nous permettra ainsi de prendre la fameuse grande descente jusqu'au village de Rouvres-la-Chétive et son épingle chère au public. L'arrivée est également avancée, nous enlevant une longue et pénalisante ligne droite ! Le parcours semble ainsi bien plus avantageux pour notre AX.
   Les reconnaissances menées sur un bon rythme se passe bien, les 3 passages suffisent pour les notes, même si quelques imprécisions restent dans les enfilades du bois annoncées glissantes en cas de pluie. La validation du très court routier est parfaite, les piéges identifiés : retour à la maison, et rendez-vous vendredi soir pour les vérifications.

 

 

 

 

 

     La gadoue, la gadoue !

   Les évolutions sur l'AX depuis l'excellent rallye de Printemps sont simples : quelques finitions effectuées, un kit d'admission directe et une vraie ligne Inox ont été installées. Autre évolution nécessaire mais bien plus importante : la mise en place d'un protège-carter : enfin nous pourrons prendre des cordes sans crainte pour la mécanique, et ainsi épargner la perte de précieuses secondes hors des rails de la trajectoire propre... Comme en 2008, les vérifications se déroulent le vendredi soir à une heure assez tardive. Elles se passent sans encombre et la voiture par pour une nuit au parc de départ. Cette fois je dors à quelques kilomètres du centre névralgique, ce qui permet de passer une excellente soirée avec les amis avant le rallye : toujours bon pour le moral ! Celui-ci est en effet troublé par la météo : les nuages sont très menaçants, et les prévisions pour le lendemain ne sont pas très optimistes : la pluie est annoncée...
   Samedi matin, après un petit détour dans Neufchâteau pour trouver la précieuse essence Total, je rejoins mon copilote qui m'attend au parc d'assistance. Notre emplacement a été réservé par l'équipe Hergott, il ne nous reste plus que installer la bâche et sortir les pneus pluie de notre Mondéo d'assistance (merci encore à Mick), car pas de doute cette fois-ci il pleut ! N'appréciant pas particulièrement ces conditions et ne sachant pas comment l'auto va réagir sous la pluie sur un rythme plus élevé, le doute est de mise
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     L'immense déception : notre premier abandon...

 

   Arrivé au parc de départ, il faut tout d’abord éponger un peu l’intérieur de l’AX, savamment inondé via les trappes en plexi par les fortes pluies nocturnes… L’assistante courte et humide avant la 1ère spéciale se passe sur un rythme d’enfer : changement des 4 pneus, modification des pressions et un dernier séchage de l’habitacle : c’est juste à deux et en 20 minutes ! Suite à quelques conseils, je mets les TA00 les plus retaillés à l’avant, et les moins retaillés à l’arrière, contrairement au rallye de Bourbonne… Malheureusement ce ne sera pas la meilleure solution, n’ayant aucune sensation dans le train avant dès les premiers mètres.
Après un court routier, nous sommes au départ pour faire l’ES1, la technique spéciale de Beaufremont, alors que la pluie redouble. Le départ se passe bien, mais dès les premiers virages l’impression du routier persiste : peu importe la façon de la placer, l’auto part dans d’éternels sous-virages. De plus les cordes ont été grandement prises par les premières autos, les transformant en longs bourbiers bien difficiles à passer sans autobloquant ! Malgré quelques glisses, nous passons gentiment la cellule, en sachant bien que nous n’avons pas bien roulé… Pourtant plus tard le classement de l’ES1 nous donnera 2ème de classe, à 2 petites secondes du leader Vancon : étonnant ! La suite n’est sera que plus rageante...
   Au départ de la longue ES2, j’entend un bruit sourd lorsque j’enclenche la 1ère : bizarre, mais la vitesse augmente vite et il faut resté concentré, même si la pluie a diminué. Le passage dans le bois est glissant comme prévu, mais ma motivation suite au décevant 1er chrono est démultipliée ! Les freinages sont plus marqués, malgré une vitesse qui saute près du droite de la carrière, et Joël sent comme moi que le rythme est bien meilleur. Mais dans les virages précédents la grande descente, un gros bruit au niveau du compartiment moteur se fait entendre, alors que nous passons une zone en appui très dégradée. Dans le gauche suivant, de la fumée remonte dans l’habitacle en même temps qu’un grand fracas ! Je me met de suite au point mort, pensant avoir un soucis avec la boite, et parcours en roue libre la belle descente, que nous ne ferons jamais comme il se doit : à fond … Je m’arrête dans l’échappatoire, regarde sous l’auto : de l’huile et de la graisse coulent, des petits ressorts s'échouent à coté de l’auto : le cardan gauche s’est arraché net coté boite ! Dépité, nous rendons le carnet, et poussons l’auto afin de venir la rechercher avec le plateau… L’auto chargée, elle restera la journée sur le parc remorque. Je préfère en effet partir voir mes collègues rouler dans les dernières spéciales pour me changer les idées ! Joël et moi avons le même sentiment pour ce premier abandon : une énorme déception, surtout suite à notre belle performance du rallye de Printemps et au podium qui était de nouveau envisageable... Mais c’est la course comme on dit, et je découvrirai par la suite la cause réelle de notre abandon : la vis du support de boite haut a cassé net, faisant tomber le moteur sur le protège carter, et cassant cardan, ventilateur et douilles d’échappement, nous n'y pouvions rien...